Un parc éolien peut s’installer sur divers types de terrains, que ce soit en milieu forestier, sur un relief montagneux ou encore sur des terres agricoles. Les zones agricoles présentent un bon potentiel car elles sont défrichées, exemptes d’une concentration d’habitations et relativement nivelées. En somme, éoliennes et activités agricoles coexistent très bien, puisqu’il est facile d’arrimer les besoins des agriculteurs à ceux des développeurs. L’éolien s’intègre bien à l’usage agricole du territoire sachant que l’occupation réelle de la terre par les infrastructures du parc (routes, éoliennes, fils électriques) touche moins de 1 % de la superficie du projet.

Au Québec, l’implantation d’un parc éolien en territoire agricole est encadrée à plusieurs niveaux. La Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) doit étudier et approuver le projet avant son implantation. La notion de préservation de l’usage agricole est donc une priorité lors du développement d’un projet. À titre d’exemple, 90 % du territoire agricole utilisé lors de la construction d’une éolienne est remis en état une fois les travaux terminés et les activités agricoles peuvent alors se poursuivre normalement.

Pour plus d’information, consultez le document L’énergie éolienne et les agriculteurs.

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